Tout ce que vous devez savoir sur les usages liés à la boutique d’applications d’Apple, l’App Store et les comportements des possesseurs d’iPhone, iPad ou iPod touch.
S’il est évoqué qu’Apple détiendrait 20% de part de marché sur le marché de la téléphonie mobile, il est indéniable que les produits de la firme à la pomme ont la côte auprès des français pour la qualité de leur expérience utilisateur notamment grâce au catalogue d’applications disponibles : plus de 550 000 applications à ce jour pour 25 milliards de téléchargements (données au niveau mondial).
Dans ce contexte, l’App Store devient un véritable « canal de communication » pour la marque. Bien que propriétaire, les marques ont tout intérêt à être présent sur ce support pour s’exprimer mais ne doivent pas pour autant négliger les enjeux. Découvrez les usages et comportements des utilisateurs de l’App Store grâce à cette étude.
Une application, découverte via son classement sur l’App Store
Lors de la recherche d’une application, seulement 58,05% des utilisateurs déclarent avoir une idée « très précise » ou « précise » de ce qu’ils souhaitent. Dans le même temps, près de 42% des sondés ont une idée « vague » ou « incertaine » rendant alors la hiérarchisation des applications importantes : 96,7% des sondés découvrent des applications par la visite des classements dit « tops » de l’App Store, et ce à partir de leur mobile à 92,5% (contre 7,5% depuis leur ordinateur via le logiciel iTunes par exemple). Il convient donc d’intégrer que le meilleur moyen de faire connaître une application est de la rendre populaire, la positionnant dès lors dans le top de la boutique d’applications : rien d’anormal jusque-là.
Avec l’approche de la future mise à jour iOS 6, le rachat du moteur de recommandations Chomp (lien) devrait conforter cette fonctionnalité en fournissant des résultats en lien avec les goûts des utilisateurs et au final, relancer l’intérêt pour le module préexistant « Genius ». En effet, les sites, blogs et applications spécialisées ne sont pas en reste pour autant : 93,4% les utilisent pour découvrir des applications. Il est vrai qu’un large écosystème s’est créé autour de la découverte d’applications, en dehors ou au sein même de l’App Store. Ce qui surprend néanmoins dans cette étude est la relative faible importance du bouche-à-oreille, en ce qui concerne le choix des canaux privilégiés (26,2%) alors que bon nombre d’entre-nous profitent justement de l’expérience de leurs pairs pour dénicher les meilleures applications.
Ainsi, les onglets sur l’App Store les plus utilisés sont le top 25 Gratuit (1), le classement des catégories qui intéressent (2), la sélection réalisée par l’équipe de l’iTunes Store (3) et enfin le top 25 payant (4). Toujours selon surikate avec des chiffres Médiamétrie, le top 25 France représenterait 2,3 millions de visiteurs uniques chaque jour avec 7,3 millions de visiteurs uniques au mois de mars 2012.
Les jeux sont de loin les applications préférées
Si votre application mobile n’est pas un jeu, vous aurez certainement plus de mal à la faire connaître : c’est l’idée derrière de ce classement des catégories préférées de l’App Store. Curieusement, la catégorie d’applications « Actualités » semble délaissée alors que l’information est l’un des principaux usages (44%) du smartphone.
Mobile marketing : le prix, la description, facteurs importants dans l’acte d’achat sur l’App Store
Le Prix, toujours élément central du Mix Marketing mobile
Parmi le classement des applications sur l’App Store, le prix est toujours le premier élément influent. Au delà des seuils psychologique et des règles imposées par Apple (0,79€ pour une application au prix d’appel par exemple), les utilisateurs portent un intérêt tout particulier à leur achat sur l’App Store : l’application au juste prix. Toutefois, Près de 56% des sondés dépensent moins de 2 euros par mois pour l’achat d’applications tandis que 19% dépensent en moyenne plus de 4,99 euros par mois. Enfin, 15,7% n’ont jamais acheté d’application payante. Il serait encore plus intéressant de savoir pourquoi… Enfin, seulement 46,7% des utilisateurs ont déjà acheté du contenu par achat intégré au sein d’une application (In-App Purchase).
D’autre part, le nom d’une application reste d’une importance capitale. Vous le saviez certainement déjà, car tout comme une marque, ce dernier doit faciliter sa mémorisation mais c’est encore plus vrai pour une application mobile. De tel de sorte que si son nom correspond bien souvent à son usage il assure ainsi son accessibilité. 51,8% des participants estiment être influencer par le nom de l’application, 58,8% par la catégorie de l’app et enfin 86,6% par le prix (la gratuité étant assez logiquement privilégiée). De manière assez surprenante, l’icône est moins importante que la catégorisation alors que l’on sait qu’une application avec un mauvais visuel peut être synonyme d’handicap pour sa popularité.
En outre, la description de la fiche de l’application ne doit être pas négligée. Effectivement, la description d’une application constitue un élément central lors du premier contact entre le futur utilisateur et la dite application : la phase précédent le téléchargement. Ainsi, la description influence à 79,7% les utilisateurs, suivis par les captures d’écran illustrant cette dernière (76,9%) et enfin les notes attribuées par les utilisateurs.
En revanche, la langue n’a que peu d’importance avec 59,3%, la localisation serait donc uniquement le 4ème critère au sein de la fiche d’une application (cette donnée est à nuancer compte tenu de l’importance du français dans les échanges d’informations).
Pour conclure, 88,4% des sondés suppriment une application dans la journée du téléchargement lorsqu’elle leur déplaît, dont 71,8% immédiatement après l’avoir essayé : la marge de manœuvre pour convaincre est donc relativement réduite. Chers annonceurs et développeurs, vous savez ce qu’il vous reste à faire : créer des applications utiles, divertissantes, attirantes avec une approche ludique ou performante. Enfin, chassez les bugs sinon quoi, votre application sera réduite au simple icône dans un répertoire d’applications.
[zilla_alert style= »yellow »] Remarque : cet article a été écrit à la suite de la publication d’une enquête menée en 2012 par l’agence mobile « surikate » (créateur d’Appli Privée) [/zilla_alert]
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